Jusqu'à présent, l'espace bureau était composé d'une pièce dont les anciens propriétaires avaient enlevé la cloison et doté de couleurs criardes. Le soucis du détail n'étant pas leur qualité première, ils avaient laissé une partie du dormant de la porte sur le mur de droite, laissé des lames de parquet très abîmées au sol, et, chose la plus étonnante, cette pièce n'était dotée d'aucun point lumineux : pas de plafonnier ni de lampe murale. Quant aux couleurs, le mur du fond était marron foncé et absorbait toute la lumière de cette pièce pourtant lumineuse. Mon store bateau semblait inexistant sur ce fond sombre.
Au final, c'était un espace que nous exploitions peu et qui était peu accueillant. Alors est née une envie de changement et de cloisonnement...
La première étape fut de repeindre ce mur marron. Le choix de la couleur fut déterminé par un lé de papier peint existant et posé de chaque côté de la fenêtre :
Nous avons choisi comme couleur murale le bleu afin qu'il s'accorde à ce papier que nous souhaitions garder. Mais nous avons opté pour un bleu nordique plus soutenu.
Le lien avec le papier peint existant est harmonieux même si la nuance de bleu est différente.
Un fauteuil crapaud tiré d'un héritage familial donne à cette pièce un petit coin repos ou lecture.
Monsieur Clef a ensuite changé le parquet du palier qui était fort abimé. Il a posé à la place un parquet récupéré qui s'adapta parfaitement à cet espace puisqu'il contenait le nombre exact de lames nécessaires et que, datant de 1950, il avait une pâtine adaptée. Une chance! Au premier plan, le parquet abimé, au second le nouveau
Puis nous avons commencé à réfléchir à une cloison. Nous voulions fermer cet espace car nous voulions dissocier le bureau du reste de la maison et créer un peu plus d'intimité à cette pièce. Mais nous ne voulions pas de cloison opaque. Nous avons donc décidé de créer une ouverture vitrée à la manière des fenêtres d'atelier.
Monsieur Clef a commencé à monter une cloison en bois dans laquelle il a laissé un espace pour y déposer la fenêtre horizontale.
Il a fermé la cloison et recouvert le bas du mur d'un papier peint imitation briques rouges. La maison datant de 1906, une partie des cloisons a été faite en briques rouges. Nous voulions faire un petit clin d'oeil à ses origines. Le rendu est bluffant de réalisme.
Le haut du mur a été recouvert de planches de palettes et la fenêtre d'atelier a été reconfigurée aux dimensions de la cloison afin de s'y insérer parfaitement.
Son aspect rouillé et pâtiné est laissé tel quel.
Le mur est fermé tout en laissant passer la lumière...
Nous avons fait le choix de laisser cette verrière ouverte, sans vitres, afin de rendre la circulation plus fluide et ne pas trop cloisonner l'espace. Le regard s'échappe ainsi de l'extérieur vers l'interieur et de l'intérieur vers l'extérieur :
Une lampe industrielle chinée complète le tout.
Il reste quelques finitions à faire pour que cette pièce soit pleinement finie mais d'ores et déjà, le résultat nous ressemble beaucoup plus!
Parquet récupéré (merci Jan!), fenêtre découpée et soudée (merci Jérome!)